Mandragore
Habitat et fréquence
Elle est présente dans les régions semi-désertiques de la région Méditerranéenne (Calabre, Sicile, Grèce, Espagne) et même orientale.
Caractéristiques générales de la plante, des feuilles et des fleurs
C'est une plante herbacée, vivace, avec des racines profondes, épaisses, pouvant atteindre 60 cm de long, bi ou trifurquée qui rappelle la forme humaine avec ses mains et ses pieds.
Les feuilles larges, ovales, charnues, côtellées sur la face supérieure sont rassemblées en rosette.
Au centre des feuilles, poussent des fleurs violettes ou blanches, solitaires, campanulées.
Les feuilles larges, ovales, charnues, côtellées sur la face supérieure sont rassemblées en rosette.
Au centre des feuilles, poussent des fleurs violettes ou blanches, solitaires, campanulées.
Forme et maturation du fruit
Les fruits sont des baies jaunes ou rouges à maturité, luisantes, de la grosseur d'une petite pomme, soit environ 3 à 4 cm de long (mandragore dit mâle d'après Dioscoride) ou plus allongés à calice persistant, d'odeur fétide (mandragore dit femelle).
Toxicité
La plante est moyennement toxique.
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© Alain Genevé -
Par tato grasso[CC-BY-SA-2.5], via Wikimedia Commons -
Par JH.Zell [CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Données pharmacologiques
- CompositionToute la plante, mais principalement les racines, renferme des alcaloïdes tropaniques (0,4%), tels que la hyoscyamine, l'atropine et la scopolamine, qui sont des parasympatholytiques car ils inhibent de façon réversible la fixation de l'acéthylcholine sur ses récepteurs.
- SymptômesL'ingestion de mandragore donne des troubles nerveux, cardiaques (avec ralentissement du rythme du coeur) et circulatoires. Elle provoque une diminution des sucs gastriques et des contractions intestinales, accompagnées d'une mydriase, d'une sécheresse de la bouche et d'hallucinations, pouvant aller jusqu'à un délire et une amnésie.
- Anciens usages thérapeutiquesLa mandragore a été utilisée comme hypnotique et anesthésique depuis Hippocrate, Celse, Galien, Pline, Dioscoride jusqu'à la fin du XVIème siècle. Son utilisation par voie orale en thérapeutique fut ensuite anecdotique.
Les nombreux autres usages "des fruits de la solitude d'Adam" relèvent de la théorie des signatures ou des superstitions magiques et ne sont volontairement pas cités. - Show More
Fiche signalétique
- Nom(s) commun(s)Mandragore
Mandegloire
Anthropomorphon
Semi-homo - Nom latinMandragora officinarum L.
- FamilleSOLANACEAE
- Toxicité
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